Par l'intermédiaire de Georges Rivat, si je me souviens bien ...
Palmyre
Je t'aime! Les mots sont tristes comme un immense départ
Qui doublement sépare le cœur de l'infini!
Je t'aime avec la brise, avec le doux bruit
Des coccinelles qui marchent vers l'ombre du soir!
Je t'aime avec l'aurore qui tremble dans tes yeux,
Avec l'éternité parmi tes cils de lin!
Je t'aime avec les pleurs, avec le temps serein
Des âmes de lumière, de l'air vertigineux!
Je t'aime avec l'abîme dément de l'insomnie,
Avec les caravanes qui veillent sur mon délire,
Avec la force de l'eau et la fureur d'un cri!
Je t'aime, ô grande nuit, renverse sur ma Palmyre
Les océans de feu, les myriades de chants,
Les lacs de la tendresse dans l'ambre de son sang!
Athanase Vantchev de Thracy (1987)
(poète français contemporain d’origine bulgare)
Joli poème qui nous ramène dans les ruines de Palmyre nuitamment... Madeleine
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